Seize the day

Je suis un invité, je me glisse sur leur toile en imposteur, squatteur. Je me nommerai Frogychild pour ce petit instant. Big Bother me conseille de partir en live, c'est le but du blog dit-il. Alors je pourrai vous parler de la manière dont les fourmis s'affolent quand on remue un peu leur habitat. Et ajouter que chez moi c'est pas beau, les murs sont toujours blanc malgré les affiches. Ils sont silencieux derrière, quand ils arrêtent de parler c'est comme quand y'a plus de musique, ça fait bizarre, il manque quelque chose. Ils ont une machine à faire, ça me fait penser que moi aussi. Le petit panier à linge salle déborde dans mon appartement.

"Badoudidadou" ça symbolise du jazz, chanté un peu vite fait.

Je suis sensé faire la secrétaire, ça me fait penser que la secrétaire de Tony Stark dans le film d'hier, bah elle est trop belle. Mon écharpe traîne un peu sur la  table, on m'a dit qu'elel faisait "écharpe de vieux" hier, et aussi "foulard de jeune vieux". Big Brother a cartonné sur un projet au beaux-arts, j'ai pas capté quoi. Oh la nuit est belle, j'aimerais vivre avec des grenouiles et des paillons dans une rivière un peu froide, mais qui ferait comme l'eau glacée du robinet quand on la laisse longtemps couler. Derrière il parte en trippe, ils trippe sur le fait que je tape vite, paraitrait que je "glisse, vole" sur le clavier. J'ai mit un morceau d'high tone (ah non merde c'est Gorillaz).

Baby Sist' va pisser, elle arrive, je lui passe la main.

Ici, Baby Sist' en direct de la planète Serge.
Le maquillage qui coule et penser que l'oeil qui pique c'est peut-être pas seulement à cause de la lentille. Mais un peu quand même. Le problème étant que je n'ai plus de réserve et que j'ai rendez vous chez le médecin de l'oeil que le 11 février. Que de problème !
Oh la la Gorillaz va beaucoup trop vite pour moi. Subtilement tout à l'heure je changerai la musique parce que là c'est moi qui vole, à toute vitesse, tel l'albatros dans le ciel horizon. J'ai envie de Saint-Malo. Et d'Islande. Comme toujours je suppose.
Ils ne disent plus rien ? Mais que deviennent-ils. Je sais que Big Brother a le bras coincé sous sa nuque.
C'est vrai qu'à l'ordinateur il y a comme une bulle qui se forme. Comme si les enceintes te renfermaient dans la musique. Comme si elles n'existaient que pour toi. Les autres bruits tu ne les entends pas. Bulle hermétique au silence des autres. Cette douceur est apaisante. Le pouvoir de la musique que de t'isoler du reste du monde. Plus besoin d'île ou juste de la mer. C'est toujours à cette conclusion que j'arrive, peut-être ne sert-il rien de retourner à Saint-Malo ou de se promener en Islande tant que la musique est là. Le jour où elle n'est plus là, il ne te reste qu'une chose à faire : partir en bateau. S'électrocuter du calme.
Passer d'Oasis à No one is innocent. Certaines images au son de la musique. Toutes en éclairage demi-teinte. Comme s'il manquait des morceaux de bobines pour faire un film entier. Juste une pellicule. Photo. si possible du noir et blanc. Et juste un sourire. Et dans les oreilles le rire, seulement captable par ta présence. Plus d'objection à ton regard.

Tout ce qu'il reste en suspens, encore attend, tu remplis tout ce vide, de projets en chrysalide, espère toujours le printemps, encore attend.

Big Brother ne sait pas s'il veut écrire.

Stickers Ezer :

- Ne suis pas les cailloux blancs.

- Ne sommes nous pas tous hors la loi. (abandon)

- And i was a dreamer (J-L)

- ... But i'm not the only one (J-L)

- J'aime le tiramisu.

- Je ne suis ni l'homme préssé ni le mal aimé.

- Give me a piece of paradise.

Stickers A.Xlle :

- L'éternité de la joie nous survivra.

- Nous sommes le NOMBRE

- De la morale tu nous tueras

- Avance sous un parapluie
Joue avec tes pieds
Et compte l'effervescence

- Imagines-tu parfois tout le superflu de ton existence ?
Moi OUI

- L'épopée gigantesque de nos idéaux affadis.

- Laisse au décompte le temps de t'absoudre.

Bon là elle a l'impression que ses bras bougent tous seuls... Pour vous dire l'empleur (oui ok c'est avec un "a"... je t'emmerde) des dégâts... Là elle éponge le lait qu'elle a craché par le nez... Non, non on assume de faire pitié.

Faut juste (Trou de mémoire).

Et la on travaille un concept de la Mochitude (Mickeal si tu nous lis... je t'encule a sec... 'rdon je déconne je veux pas mourir). En fait le principe c'est "Fume (un peu de marocaine), bois et baise et tu deviendras moche." (inspiré du triangle équilatérale de Gainsbourg, j'avoue).

Bon elle sait pas quoi dire elle est timide... N'est pas dans la merde tiens !

On va vous laisser.

Et pour les blaireaux qui n'ont pas compris : c'est ma soeur !

On rajoute qu'il a mis du parmesan dans sa soupe et que s'il m'arrête pas je pourrai finir le pot de Nutella de 750 gr. Je rêve ? Ah nan, putain 750 gr, c'est lourd cette connerie, j'aurai pas cru...

Les cigarettes se fument trop facilement c'est affolant quoi ! Je tire rien (sur ma clope... ça me regarde pas ça, dégueulasse va !).

Bon deuxième pétard on va regarder pushing daisies. Et éteindre Mister Sandman.

Nos idées (pour y penser, faudra les noter...)

Suite à plusieurs soirées fortement aquaphiles (ndlr : pleine de brouillard qu'on y reconnaîtrait pas le clavier de l'ordi, et pourtant les touches sont bleues fluos, et t'as bien l'air con), nous nous sommes concertés puis mis d'accord pour raconter... Rien. Ce qui, entre nous, n'est déjà pas si mal.

Pour cette soirée d'inauguration (ils sont où les p'tits fours putain ! DTC...), dressons le portrait de nos deux innocents bambins.

Deux petits blonds allant se promener au pays des fleurs magiques rencontrèrent sur le chemin Blondie. Ils étaient donc maintenant trois blonds. C'est la schtroumpfette qui aurait été contente ! La pauvre en perdrait sont anus pour moins que ça (On me signale dans l'oreillette que c'est qu'un seul "n" à anus parce qu'il y'a un seul trou). Mais que recherchaient nos deux chérubins ? (On a abandonné Blondie dans un fossé hein... faut pas pousser.) Ils cherchaient en vain une herbe magique capable de leur procurer une indiscible joie mais non moins coercitive (je sais pas ce que ca veux dire mais j'voulais le caler).

Aidés par de gentils Hommes des bois, nos deux héros trouvèrent enfin la plante magique. Elle avait de ces odeurs suaves qui fleurissent dans des prairies où chantent le vent - digne du champ de Mister Ingalls, himself ! - et la (j'ai un trou... nan mais vraiment...) bonne humeur (c'était pourtant pas compliqué ! ). Elle les appelait dans sa langue natale, surtout la marocaine, mais nous ne sommes pas contre non plus la production des Amstellodamois ou Amstellodamiens (ce fut laborieux ! J'ai soif ô grande Gertrude de la bienfaisance !), et ils courraient dans les champs (non pas tous nus ! ).

[intermède]Je viens de perdre ma co-autrice - donc je relai - sur un délire de Berthe/Gertrude aux grands pieds (Gertrude n'a pas de grands pieds pourtant...). Elle suce le dossier de ma chaise... Au secours... Putain elle a encore soif. [/intermède]

Bref vos deux affreux serviteurs se sont encore bien déf... rendus joyeux grâce a une certaine herbe magique et prohibée.

Ils vous laissent pour ce soir et retourne courrir sur le bord de mer (Non en fait on va mater la bande annonce du prochain film des frère Cohen si le vinyle de Jefferson Airplane arrète de tourner...)

Kiss-love-flex-han-prout.

Baby Sister and Big Brother.